L'équitation, c'était sa passion. Son passe temps favori, son hobby, appelez ça comme vous voulez, mais en tout cas, elle passait le plus clair de son temps au centre équestre. Contre l'avis de ses parents, d'ailleurs.
En fin d'année de 3e, malgré des résultats plafonnant à 18,5, elle décida de se diriger vers un bac pro en gestion hippique. Elle dut batailler. Ses profs, ses parents, tous s'y opposaient. Et pourtant, après un mois de combat, le conseil de classe rendit sa décision. Bien que surpris, ils acceptaient l'orientation en bac pro. Elle suivit une formation dans son centre équestre durant ses 3 années en alternance. A la fin, elle avait acquis son galop 7. Elle se dirigea cette fois vers le monitorat. Une fois celui ci acquis, elle du faire un choix.
La raison, ou les sentiments.
La structure dans laquelle elle montait depuis toute petite était fragile. Mais la directrice faisait tout, et était submergée de travail. Elle lui avait proposé un poste de monitrice, qui permettrai de faire plus de cours. Rémunéré au SMIC. C'était risqué, mais elle tenta.
Et ça marcha.
Mais le sort n'était décidément pas favorable, puisqu'un jour où la foudre s'abattait sur le pays, un éclair toucha l'écurie, qui brûla. Les prés s'enflammèrent.
Seul un cheval succomba à ses blessures, mais la structure était détruite. Et l'argent ne courrait pas les rues.
La directrice, ravagée, laissa tomber et voulut vendre le terrain, pour une bouchée de pain, et les chevaux du club, qui se comptaient sur les doigts de la main.
Alors, elle, que l'on appellera maintenant de son vrai nom, Sylvie, décida de faire le choix que personne ne lui conseillait : elle rassembla toutes ses économies, vendit tout ce qui pouvait lui rapporter et retourna habiter chez ses parents. Elle acheta le terrain, et re délimita des prés. Ce qui était un centre équestre possédait de grands espaces inoccupés. Elle mit en place une carrière, et quelques box. Elle fit au moins cher, mais réussit à obtenir des choses qui durent. Au dessus du club house, dans le grenier, elle s'aménageai une petite chambre.
Et finalement, de nombreux pensionnaires arrivèrent. Elle proposait les prix les plus bas de la région, et les plus nombreux services, alors sa structure se mis en place. Elle se tua au travail pendant de longs mois, mais cela marcha. Elle put même racheter les quelques chevaux non vendus du centre équestre, qui stationnaient encore chez elle.
Petit à petit, la pension devint un centre équestre, s'agrandit, puis se mis à produire des poulains. C'est ainsi que nous appelons maintenant la structure "Haras".
Sachez que vous vous tenez dans la fierté de Sylvie, que chaque centimètre carré de terrain a été acquis avec travail et difficulté.
C'est de son histoire qu'est sortie la devise du centre équestre :
C'est exténué que tu touchera le bonheur. Profites en, il ne viendra jamais à toi de lui même. Travaille, galope, et mérite le.